Il s’agit très probablement d’un épisode comme il en existe tant sur la vertu des échecs…. et notamment sur l’échec de votre dernière stratégie.
Mais ne dit-on pas que la pédagogie, c’est l’art de la répétition.
Mais ne vous fiez pas trop au titre de cet épisode. Ce n’est peut-être pas un message comme tant d’autres qui remplissent le net. Vous me direz…
La vérité, c’est que l’échec n’est bénéfique que si on apprend non seulement à le gérer mais également à l’étudier.
Et au risque de froisser quelques oreilles, je parlerai bien d’échec et non d’expérience désagréable ou tout autre terme édulcoré.
Alors, même si je sais, en bonne PNListe que l’échec n’existe pas, et qu’il n’y a que des feedbacks, je vais appeler un chat, un chat.
En dépassionnant le débat, en se dissociant un maximum de l’impact émotionnel que peut générer un échec, on peut facilement apprendre plus d’un échec que d’une réussite.
De quoi repartir de plus belle, le sourire aux lèvres en prime.
Voici 6 concepts utiles
1 On va commencer avec le mythe qui dit que si l’on échoue, c’est que l’on n’est pas assez bonne dans ce que l’on fait
Attention : un échec ne signifie pas que vous n’êtes pas compétente. Le croire est la façon la plus simple de mal gérer un échec. Accorder du crédit, même inconsciemment à cette idée, c’est de la confondre échec avec une la valeur que l’on s’accorde.
Lorsqu’un projet échoue, cela signifie qu’il n’était pas assez bon pour réussir, oui.
Mais cela ne signifie PAS que vous n’êtes pas assez bonne pour réussir.
Il est crucial de faire la distinction entre les deux et de ne pas enterrer votre confiance en vous, votre belle motivation parce que votre première tentative (ou votre cinquantième tentative) n’était pas assez bonne pour réussir.
Tout échec semble personnel, mais cela ne veut pas dire qu’il l’est.
Vous connaissez certainement l’histoire de Walt Disney qui a été licencié parce qu’on lui a dit qu’il « manquait de créativité ».
Ou celle de Steve Jobs qui a été renvoyé d’Apple, entreprise qu’il avait lui-même co-fondée.
Ou encore celle de Michael Jordan a été exclu de l’équipe de basket-ball de son lycée.
Ça, c’est pour les exemples parmi les plus connus, cités depuis des millénaires. Imaginez le nombre d’histoires de mortels plus communs que nous ne connaissons pas.
Pour Super Magic Me, cela a été le lancement du premier Club Indigo, qui s’appelait le Cercle.
J’ai longtemps laissé ce raté me manger le cerveau. C’est fini désormais. Je ne laisse plus un échec définir ce dont je suis capable.
Et aujourd’hui, le Club Indigo est une merveille et j’en suis très fière.
2 Votre échec peut être dû au fait que vous êtes arrivé trop tôt… ou trop tard.
En marketing, l’expression « time to market » est devenue un cliché, mais elle est vraie.
L’échec de nos créations est souvent dû au moment choisi, et non à leur qualité.
Vous connaissez peut-être l’histoire de Friendster, considéré comme l’ancêtre des réseaux sociaux lancé des années avant Facebook, mais il a échoué en partie parce qu’il a été lancé à une époque où les gens n’étaient pas encore à l’aise pour partager leur vie en ligne. Il était trop tôt.
Lancer un réseau social aujourd’hui pour concurrencer le groupe Méta est une tâche presque impossible – il est peut-être trop tard.
Lorsque vous échouez dans quelque chose, réfléchissez au moment de votre tentative : êtes-vous en avance sur le temps ? Êtes-vous à la traîne ?
Utilisez ensuite le résultat de vos réflexions pour vos futurs projets.
3 Est-ce que votre projet est un échec par rapport à vos attentes ou sur sa mise en oeuvre ?
Pour l’avoir vécu de nombreuses fois, l’échec est rarement un résultat tout noir ou tout blanc.
Il est utile de décortiquer les étapes, d’enlever les couches et de comprendre où vous vous êtes réellement bananée.
Est-ce que l’échec de votre projet se révèle au niveau de vos projections ?
Avez-vous fait des suppositions erronées sur son fonctionnement ou peut-être sur les attentes de la cible qui se sont révélées fausses ?
Ou bien l’échec se situe au niveau de son exécution ?
Vous n’avez peut-être pas réussi à livrer un produit, un service à la hauteur de vos promesses et de vos intentions initiales ?
Ce sont deux types d’échec complètement différents, dont les enseignements peuvent avoir des conséquences différentes sur votre manière de travailler dans le futur.
S’il s’agit d’un échec sur le plan de vos projections, de vos attentes, prenez tous les chiffres récoltés du marché et adaptez votre prochain produit, votre prochain service en conséquence. Ou bien ce que vous en attendez.
S’il s’agit d’un échec de mise en oeuvre, cherchez à savoir exactement pourquoi, quand et comment votre création n’a pas abouti comme vous l’aviez prévu et faites les ajustements nécessaires pour le prochain projet.
4 Chaque échec recèle des réussites, à condition de les rechercher.
Non seulement ce n’est pas tout blanc, tout noir mais en plus rien n’est un échec total.
Quelle que soit son ampleur, non seulement il y a des réussites à trouver dans les décombres d’un échec mais en plus, il y a de précieuses leçons à tirer (comme on l’a vu dans le point précédent).
Un échec n’est intéressant que si vous en recherchez la valeur, alors ne laissez pas votre frustration et votre chagrin vous empêcher de le faire.
Je vous conseille d’ailleurs la lecture, si vous ne l’avez pas déjà faite, du célèbre livre « les vertus de l’échec » de Charles Papin. À travers les chemins de vie de différentes personne qu’il met en avant, Charles Papin montre comment l’échec est parfois salvateur et le point de départ de quelque chose de plus grand.
Chaque échec contient des expériences que vous avez vécues et qui vous aideront dans le futur, des relations que vous n’auriez pas nouées autrement et des découvertes que vous n’auriez pas pu faire autrement.
5 Échouez-vous dans la bonne direction ?
Il y aura toujours des échecs, quel que soit votre talent, vos compétences, votre excellence.
Je répète : il y aura toujours des échecs, quel que soit votre talent, vos compétences, votre excellence.
Mais il est quand même important de se demander si l’on échoue dans la bonne direction.
Après une plantade (peu de ventes sur une nouvelle offre, annulation d’un client, peu d’écoutes sur un podcast), demandez-vous ce qu’il y a à en retirer et si ces éléments vous poussent dans la direction que vous souhaitez prendre, celle de votre vision, de votre mission.
Ce que vous avez retiré de cette expérience vous a rapproché de votre objectif ? Êtes-vous tombé en pleine gloire en poursuivant quelque chose que vous aimez vraiment ?
L’une des principales raisons pour lesquelles les gens abandonnent après un échec est qu’ils sont sur la mauvaise route. Pour savoir si c’est votre cas, je vous invite à écouter l’épisode #2 du podcast : 10 signes qui montrent que vous êtes sur le bon chemin. Le lien est dans les notes de l’épisode.
Lorsque vous poursuivez des choses que vous êtes déterminée à faire, il devient beaucoup plus facile de gérer l’échec.
6 Voir l’échec comme un début
La réussite ou non d’un projet ne dépend pas que de vous. Vous ne pouvez pas contrôler le résultat final, mais vous pouvez contrôler la réaction que vous avez vis à vis de ce résultat.
Vous pouvez considérer l’échec comme la fin d’un voyage et l’utiliser comme une occasion de changer de direction et de vous concentrer sur une nouvelle quête. La carte de la Mort du tarot serait un excellente illustration de ce moment de votre vie d’entrepreneure.
Ou bien vous pouvez le considérer comme le début d’un voyage – un premier pas (nécessaire) vers ce que vous voulez.
Et dans ce cas, la carte du Fou (toujours dans le tarot), qui renseigne sur un nouveau départ, serait la plus appropriée.
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise option.
Il peut être tout aussi utile d’utiliser un échec pour clore un chapitre de votre business que pour en commencer un.
Ce qui compte le plus, c’est que vous considériez l’échec comme une occasion de choisir votre direction et non pas comme un événement que vous subissez.
J’ai une dernière question pour vous :
Pensez à votre dernier échec.
Quelle est la pépite cachée qui s’y trouve et que vous n’aviez pas remarquée ?
Tableau : Les foins de Jules Bastien-Lepage – 1877 – Musée d’Orsay
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3 étapes pour faire décoller son business
Ces 3 étapes constituent un exercice que je refais personnellement tous les 6 mois, minimum !
Implémentez facilement ma méthode grâce à ce workbook qui vous guide pas-à-pas pour le faire.
Merci pour ces précieux conseils ☺️
Avec plaisir 😊 !