Aujourd’hui, c’est un épisode un spécial, issu d’une conversation avec une autre entrepreneuse.

Mais ce n’est pas ça qui est spécial…

Ce qui est spécial, c’est que je vais faire un comparatif entre quelque chose que je connais bien (le business) et un univers qui m’est totalement étranger : les bébés.

Oui, des vrais bébés qui boivent du lait et font dans leur couche.

Pas un concept naissant, tout jeune, comme un baby business.

Un bébé demande beaucoup d’attention.

Dans les premiers mois de sa vie, il ne dort pas beaucoup la nuit, il mange toutes les trois heures (enfin, je crois. Et cela doit dépendre de son âge, bien évidemment).

Il faut le changer, le promener.

En dehors de ses courtes périodes de sommeil, c’est une occupation de chaque instant.

Il y a l’instinct qui vient soutenir le parent novice, s’il sait l’écouter.

Il y a les mille informations plus ou moins pertinentes trouvées sur Google.

Il y a les conseils non sollicités de l’entourage.

En tant que parent novice, on doute (enfin, je crois. Je l’espère plutôt).

La fatigue est écrasante et altère le jugement.

On est en plein désarroi parce qu’on ne comprend pas pourquoi bébé pleure alors qu’on a tout fait comme il fallait.

Tout le monde, genre TOUT LE MONDE, pense que l’entrepreneuriat, c’est épuisant.

Comme s’occuper d’un bébé dans les premiers de sa vie.

C’est logique.

On commence généralement seule.

Il faut aller chercher chaque client.

Fournir le produit ou la prestation.

Facturer.

Recommencer.

Rapidement.

Pour établir un flux.

Et puis on doute.

La fatigue est écrasante et altère le jugement.

On est en plein désarroi parce qu’on ne comprend pas pourquoi ça ne fonctionne pas alors qu’on a fait tout comme il fallait.

Soit les clients ne viennent pas.

Soit le compte bancaire reste vide.

Soit on n’a plus le temps d’aller aux toilettes.

Soit un des trois en même temps.

On perd confiance en nous et on ne sait même plus ce qu’est l’intuition.

Les mille informations trouvées sur Google nous perdent et nous enfoncent encore plus.

Les conseils non sollicités de l’entourage nous suggèrent de trouver un job salarié.

Mais une fois que le flux est place…

On développe certains éléments sur lesquels on va s’appuyer.

On délègue certaines tâches avec lesquelles on a aucune affinité ou aucun talent (les démarches commerciales, par exemple).

On en automatise d’autres (la facturation, autre exemple).

Et comme bébé, l’entreprise gagne en autonomie.

Par paliers. Baby steps.

Et puis, un jour, bébé est propre.

Plus besoin de se trimballer un gros sac de langes.

Un jour, un client arrive de nulle part, déjà convaincu.

Le marketing a porté ses fruits.

Mais la grande différence, c’est que bébé grandit tout seul.

Quoiqu’il arrive.

Quelque soit l’attention qu’on lui porte.

Il finit par marcher.

Il se développe.

Par contre, une entreprise n’a pas de programme de développement interne.

C’est nous qui allons devoir grandir.

Et projeter notre croissance personnelle sur notre entreprise.

C’est tellement important que je vais le répéter :

C’est nous qui allons devoir grandir.

Et projeter notre croissance personnelle sur notre entreprise.

Si on ne le sait pas, si on ne le fait pas, notre entreprise peut végéter dans des débuts interminables.

J’ai des entrepreneuses qui viennent me voir

Avec une entreprise qui a 5 ans.

Elles font toujours tout elles-mêmes. Elles n’ont rien mis en place, rien automatisé ou délégué.

Elles sont épuisées (logique. Mais qui a déjà vécu H24 avec un nourrisson pendant 5 ans ?)

Le syndrome de l’imposteur ou l’impuissance acquise les tiennent éloignées de leurs clients.

On voit et entend un peu partout le syndrome de l’imposteur, donc je ne développerai pas (à ce sujet vous pouvez vous procurer le workbook gratuit sur le site de Super Magic Me) mais on parle moins de l’impuissance acquise ou impuissance apprise.

Elle provient du découragement que peut susciter la répétition de situations désagréables dont on n’arrive pas à se sortir ou de l’absence de retour sur investissement.

Revenons à nos entrepreneuses épuisées.

Une relation bancale à l’argent les a amenées à s’exploiter elles-mêmes.

Elles arrivent à se dégoûter de quelque chose qu’elles aimaient faire.

Et pour laquelle elles ont du talent.

Leur boîte est invendable.

Et là, vous voyez tous l’image d’une entrepreneuse au bout du rouleau et désocialisée.

Sortir de ce cercle vicieux est possible.

Les entrepreneuses qui réussissent, oeuvrent selon leurs règles du jeu

Ont une idée de ce qu’elles veulent pour leur business

Construisent un plan d’amélioration organique pour elles et leur entreprise,

Pour soutenir leur mode de vie

Pas un truc théorique copié-collé

Et c’est ce que l’on fait entre autres choses dans le club Indigo afin que le bébé ne se transforme pas en Tanguy.

J’ai une dernière question pour vous :

Quelque soit sa date de création, quel âge a réellement votre entreprise ?

Donnez-lui les soins les plus appropriés pour son niveau de croissance actuel.

Alors, j’ai une dernière question pour vous :

Quelque soit sa date de création, quel âge a réellement votre entreprise ?

Donnez-lui les soins les plus appropriés pour son niveau de croissance actuel.

Illustration : tableau « Boulevard des perroquets » de Max Liebermann

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